Sa saveur valorise des légumes dans un gratin ou tout simplement pour donner un peu de pep’s à vos légumes sautés. Pensez aux légumes d’hiver, patate douce, panais, carottes, qui se prêtent particulièrement aux ragoûts, qu’une sauce au galanga agrémentera joliment.
Inspirez-vous du nasi goreng, un des plats nationaux indonésiens composé de riz frit dans une sauce soja sucrée typique d’Indonésie (le kecap manis), une pâte de crevettes nommée terasi, d’échalotes frites et d’ail, pour réaliser de délicieux plats de riz sautés dans une version avec poulet ou végétarienne avec des légumes.
Vous pourrez en ajouter à vos smoothies aux fruits ou vos cocktails détox. Son arôme tonique dynamisera votre organisme fatigué.
En infusion, il pourra s’utiliser seul en décoction ou bien pour donner à votre tisane un peu de tonus qui vous réchauffera.
Le galanga aurait une activité antivirale. Il pourrait également soulager les douleurs occasionnées par l’arthrose.
Sa richesse en flavonoïdes et en terpènes (galangol, galangine) lui vaut d’être employé pour stimuler l’appétit et lutter contre les nausées. Il est d’ailleurs utilisé en infusion dans la médecine traditionnelle asiatique pour l’action de ses substances anti-inflammatoires dans le soulagement des états nauséeux (nausée matinale, mal des transports…). Il peut aussi avoir un effet sur les règles douloureuses.
Attention toutefois à l’utilisation en dose trop élevée, le galanga pourrait provoquer une irritation de l’estomac.
Le rhizome du liang-kiang, le gingembre doux en chinois, est entré dans la pharmacopée chinoise il y a bien longtemps. Réputée protectrice contre bien des affections, cette racine était même portée comme talisman afin de se protéger des mauvais esprits. C’est ensuite la médecine ayurvédique qui a intégré le galanga.
Mais ce sont les Arabes qui les premiers l’incorporèrent à leur pharmacopée sous le nom de khalangian avant de l’introduire en France. Les médecins arabes et perses tels que Avicenne (980-1037), Constantin l’Africain (1020-1087) ou encore Abu Muhammad Ibn al-Baitar (1197-1248) ont contribué à en vanter les vertus pour la santé.
Son goût plu rapidement aux Européens férus de condiments exotiques qui l’intégrèrent à toutes sortes de recettes médiévales comme en témoigne le Mesnagier de Paris, manuscrit domestique et culinaire du XIVe siècle, qui parle du garingal. Jusqu’au XVIe siècle, on parlera de ses effets dans la diminution des migraines, de la toux, des maux d’estomac, des troubles cardiaques, des troubles pulmonaires… Avant d’être éclipsé par le gingembre pendant une très longue période.
Conservation : à l’abri de l’air, de l’humidité et de la lumière