es amateurs de durian, délicieux fruit dont l’odeur très sui generis peut être fort incommodante pour les Occidentaux, pourront en faire une cure à Kampot car la province, dont cette ville est le chef-lieu, est le premier producteur du pays. Les Cambodgiens de passage à Kampot y font également de véritables orgies de crabe, dont ils ne manquent jamais de rapporter quelques kilos à la famille restée à la maison.
Le sel de la région est également fort réputé, de fait, autour de Kampot et sur la route de Kep on peut observer de nombreux marais salants.

a culture du poivre est, bien sûr, la plus grande spécialité de la région Kep – Kampot ; celle-ci aurait été importée dès le XIIIe siècle par des colons chinois mais le développement de l’activité est principalement du aux Français qui, de la fin du XIX au début du XXe siècle, développèrent massivement cette culture à tel point qu’en 1908 on comptait un million de poteaux et 8 000 tonnes de production. La production baissera plus tard à cause d’un impôt sur le poivre pour se stabiliser à 3 000 tonnes jusqu’aux années soixante.
La guerre se généralisant ensuite, toute l’activité disparaitra pour ne renaître progressivement que vers la fin des années 90.

ncouragés par la notoriété grandissante du poivre de Kep – Kampot, beaucoup de personnes se sont lancées dans la production de poivre et des centaines de plantations ont vu le jour ces dernières années, de petites exploitations familiales mais aussi des plantations de plusieurs dizaines d’hectares portant la production actuelle à environ 50 tonnes. Mais la renaissance est devenue telle que la production sera probablement multipliée par dix ces prochaines années !